samedi 8 septembre 2007

Le retour de Marlène (3ème partie)

Nous sommes seul. Marlène la barmaid et moi. Seul, seul, seul et je n’avait même pas remarqué. C’est quoi le programme maintenant?

C’est fou comme vous êtes funny les filles, est-ce que je vous dérange?

Ls filles se séparent en deux trois mini baiser du bout des lèvres et me regardent avec un sourire à faire revivre une statue de sel. La barmaid tends son index et le glisse le long de mon cou jusqu’à mon menton:

T’es jaloux mon beau?

Pas juste ca, j’ai soif aussi.

La barmaid part à rire et me sert une pinte tandis que Marlène dépose tranquillement sa tête enkylosée sur mon épaule. Je glisse doucement ma main sur sa cuisse et j’y vais de petite caresse plus réconfortante que sexuelle. Ma bière est déposée devant moi d’un geste délicat;

Est-ce qu’on est en train d’en perdre une?

Marlène se relève en sursaut et lance tout en me prenant une gorgée de bière

Who, who, who, Chu t’en platefaite forme
Elle s’esclaffe de rire et se jette sur mon épaule pour essuyer la morve qui lui est sorti du nez.

J’ai un p’tit quelque chose qui pourrait la remettre sur le piton. Ca sera pas long.

La barmaid ce sort une cigarette, prends ses clés et va barrer la porte tout en s’allumant. Elle éteind les lumières de l’entrée ainsi que celle de la vitrine et les néons. Ce changement d’éclairage me fait voir subitement toute les couleurs comme du jaune caca d‘oie. À ce moment, un instant de lucidité me traverse l’esprit. Y faut que je ramène Marlène au plus christe avant que je n’en sois plus capable.

La barmaid revient vers nous, fouille dans son décolleté et en ressort un pendentif en forme de crapaud l’ouvre et laisse tomber 7 ou 8 petites pilules sur le bar.

C’est mes Aspirine de close.

Tout en nous offrant un petit clin d’oeil assez invitant.

Je n’ai pas eu le temps de dire non merci que Marlène s’en enfile une et prends une grosse gorgée de ma bière. Elle fait un gros AAAAAAAHHHHH avant de demander c’est quoi. La barmaid part à rire, je l’accompagne avec mon rire jaune caca d’oie.

De simple petit truc homéosympathique.

Et s’en prends deux:

Allez mon beau, embarque dans ma fiero.

Et elle pousse deux pils vers moi. Rendu à mon stade ca peut juste aider pis quant à être avec Marlène, je vais la suivre jusqu’au bout.

1 commentaire:

Ed. a dit...

Nooooooooooooooooon ! Touche pas à ces pills, man ! N'Y TOUCHE SURTOUT PAS !